Céleste Albaret chez Monsieur Proust


À la Recherche du temps perdu est l’oeuvre d’une vie. Marcel Proust, y décrit – Ha oui ! Il décrit bien ! – la société du XIXe siècle à travers ses souvenirs. Une écriture taillée au cordeau, frénétique, urgente, sans cesse remaniée et corrigée par son auteur. Ceci en fait un joli pavé de quelques volumes qui enchantent … ou découragent.
Pour ceux qui ont abandonné après la troisième page et pour les inconditionnels de Proust, je vous propose une lecture parallèle par la voix et la voie de Céleste Albaret. Elle a été sa gouvernante et son amie près de huit années durant, jour et nuit, nuit et jour.
Ravissement que ce témoignage bouleversant de Céleste, à propos de sa vie dans la maison de Marcel Proust. Sa voix, ses mots, sa dévotion pour lui vous cueillent et vous promènent d’anecdotes en événements majeurs jusqu’à la mort de l’écrivain.
Une interview de Céleste Albaret, réalisée par Georges Belmont, en 1973 et d’une durée de 49 heures, a fait l’objet de la parution d’un livre souvenir ayant pour titre « Monsieur Proust » (Editions Robert Laffont).
Voir Céleste dans un extrait de cette interview dans un document INA
– Vous avez tort, Céleste, et vous le regretterez. Vous n’imaginerez pas le nombre de gens qui viendront vous voir après ma mort, ni qui vous écriront. Et à ceux-ci, naturellement, telle que je vous connais, vous ne répondrez pas.
Marcel Proust